A l'UMP le changement c'est maintenant !
« Ce mot est ancré dans notre histoire. Les noms des partis gaullistes ont à chaque fois fait référence à la République. […] ce n'est pas un hasard. Réaffirmer notre attachement à la République, c'est dire la priorité que nous nous donnons à la défendre. Et en nous rebaptisant d'un pluriel, Les Républicains, nous affirmons l'engagement personnel de chacun dans le collectif. C'est dire ce que nous sommes et ce que nous aspirons à devenir. Notre identité et notre projet. » Extrait de l’interview de NKM au Figaro.
Pour NKM ce changement de nom permet de tourner la page UMP qui n’a pas su être à la hauteur pour les français mais aussi de partir d’une base solide pour mieux voir le futur. Cependant cette nouvelle appellation de L'Union du Mouvement Populaire divise, certains avocats français ont même demandé au gouvernement français de lutter contre l’accaparement de ce nom.
Le choix du nouveau patronyme du parti n'était pas une priorité pour certains adhérents UMP. Celui-ci a engendré une simple modification de l'apparence du parti mais n'a pas permis d'oublier les multiples scandales et querelles encrés à l'UMP. Le parti pour le moment reste à l'identique en terme de présidence avec à la tête Nicolas Sarkozy qui traîne en boulet ses différentes mises en examen (l'affaire Bétencourt, l'affaire Bygmalion, les écoutes téléphoniques pendant son quinquennat). On ne sait pour l'instant rien sur les changements politiques du parti, l'ancien chef de l'Etat n'a pas encore évoqué de changements sur son programme ni d'exposition de sa nouvelle conception de la république.
Peu après la soit disante cohésion au sein du parti due à la nouvelle appellation de la droite, les adhérents sarkozystes ont hués Alain Juppé et François Fillon au congrès des républicains pour la désignation du candidat aux présidentielles de 2017. Dans cette mise en scène pour essayer de faire disparaître l'UMP et ses tragédies, l'esprit reste le même avec pour seul changement : le nom. Après le retour raté de Nicolas Sarkozy en politique, la nouvelle appellation du parti est controversée dès lors que tous les citoyens français sont républicains et le fait de l'approuver ne doit pas faire d'eux des adhérents ex-UMP.
Nicolas CHANVIN.